Communiqué de presse FNAB



Le 1 juin 2007


Législatives: faire barrage aux pro-OGM

La Fédération Nationale d’Agriculture Biologique des régions de France appelle les électeurs à prendre en considération dans leur choix l’expression émise sur le moratoire OGM par les principaux candidats aux élections législatives des 10 et 17 juin.

Sitôt élue, la future Assemblée nationale, si elle n’a pas le pouvoir d’interdire de son propre chef les semis d’OGM, pourra, si elle le désire, adresser au Président de la République et au Premier ministre une demande d’un moratoire immédiat sur les culture OGM, avec destruction des semis de maïs déjà réalisés. Plus tard, lorsqu’un projet de loi lui sera présenté concernant l’autorisation de mise en culture et la coexistence des OGM avec les autres cultures, cette même Assemblée pourra adopter un texte plus ou moins contraignant, voire exiger un moratoire pour les prochaines années, tant que la preuve n’aura pas été fournie de l’innocuité à long terme des OGM pour l’environnement et la santé.

La réponse des candidats au questionnaire de Greenpeace est déjà une indication de ce que les futurs députés tiendront comme discours en matière d’OGM. Tous ceux qui ne veulent pas d’OGM dans leurs assiettes et souhaitent d’autres modes de production que l’intensif et le recours à la chimie et aux biotechnologies auront à cœur de prendre en compte cette réponse dans le choix de leur bulletin. Ils peuvent également, en écrivant à ceux des candidats qui se sont déclarés contre un moratoire ou qui sont tièdes, en les apostrophant lors de réunions électorales ou sur les marchés, tenter de les faire changer d’avis publiquement.


La FNAB rappelle l’impossible coexistence entre productions bio et OGM, qui conduira immanquablement à une contamination des premières et à une perte de la biodiversité cultivée. L’Europe, et la France peuvent encore faire le choix de refuser les OGM et d’opter pour des modes de production répondant à la demande de leurs consommateurs et de leurs citoyens. L’OMS vient de reconnaître récemment que la bio pouvait nourrir le monde, avec moins de risques pour l’environnement et la santé. L’Assemblée nationale fait partie de la chaîne du pouvoir qui peut bloquer les OGM et réorienter la politique agricole?: sachons donc faire entendre nos demandes les 10 et 17 juin.


Contact presse: Vincent Perrot, 01 43 38 39 48, 06 84 10 43 79

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