*/Communiqué de presse/*


*Paris, le 30 mars 2007*


*Assemblée générale de la FNAB au Croisic : *

*Les bio réaffirment leurs pratiques exigeantes *

*pour mieux accueillir de nouveaux producteurs *


Comment produire bio avec un risque galopant de pollution génétique par les OGM ? Les prescripteurs et adeptes des manipulations génétiques ne pouvant faire la preuve de l’absence de contaminations, l’Assemblée Générale (27 et 28 Mars au Croisic) de la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique des régions de France a réaffirmé l’impossible cohabitation de deux modes de production que tout oppose. Afin d’assurer leur avenir et de répondre aux attentes des consommateurs et citoyens responsables et majoritaires, la FNAB a confirmé son appel à ce que chaque paysan bio sème du maïs et en demande la protection publique par arrêté municipal. Elle engagera des actions en justice contre d’éventuels pollueurs dès 2007.


A quoi répondrait une bio vidée de ses sens et cohérences par une réglementation au rabais que la commission de Bruxelles voudrait imposer en 2009 ? Sans perdre espoir dans la poursuite des négociations réglementaires en cours, la FNAB prépare néanmoins l’alternative à une réglementation publique édulcorée, par la mise en œuvre de sa charte et la préparation d’une identification sous marque privée s’il le fallait.

Ce travail se fera avec tous les partenaires qui oeuvrent dans ce même (bon) sens.


A la clôture de cette Assemblée générale du Croisic, un colloque européen sur la bio dans le développement rural et le 2^ème pilier de la PAC, a permis de mettre en parallèle les situations en Pologne, Italie, Autriche, Hongrie, Allemagne, Slovénie et France. Si la production biologique autrichienne fait figure de privilégiée, la représentante de ce pays n’a pas caché que le niveau de soutien est en recul important pour 2007-2013, comparé à 2000-2006. En Italie, Pologne et France, mais également en Autriche, les subventions à d’autres pratiques agricoles, peu exigeantes en matière d’environnement (agriculture raisonnée) et peu ou pas contrôlées (agriculture intégrée, dénoncée par un producteur italien), ont montré la réticence des politiques à s’orienter résolument vers l’excellence environnementale que pourtant la situation de la planète rend urgente. Afin de pallier cette carence des Etats, la représentante de la Pologne a considéré que nos meilleurs alliés étaient les consommateurs. Pour conclure, Henri Thépaut, Président de la FNAB, a plaidé pour un dialogue et une concertation des paysans bio européens, afin d’aller dans le même sens.


*Le nouveau bureau de la FNAB* : Henri Thépaut, Président (maraîcher en Bretagne). Mathieu Lancry, Trésorier (céréalier dans le Nord Pas de Calais et Président du GABNOR) ; Dominique Marion (polyculture et élevage de moutons en Poitou Charentes), René Groneau (éleveur de moutons dans le Limousin), Alain Delangle (éleveur bovins viande en Basse Normandie) et François Thiéry (éleveur laitier en Lorraine)

Secrétaires nationaux.

Contact presse : Vincent Perrot, 01 43 38 39 48, 06 84 10 43 79

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