Communiqué de presse


21 et 22 novembre 2006

Deux journées de réflexion pour de nouvelles propositions!

Comme chaque année depuis 1999, les producteurs bio de toute la France se sont retrouvés pour leurs Journées d’automne. Cette année, à Luz Saint Sauveur (Hautes Pyrénées), la priorité a été mise à la réflexion sur le contenu et l’utilisation d’une charte FNAB, pour répondre à l’attente de la société. Des orientations significatives?et consensuelles ont été confirmées et précisées : protection de l’environnement, équité dans les relations commerciales et production plus forte de lien social entreront dans le champ de cette future charte. Après son assemblée générale de 2007 qui avalisera un cahier des charges plus finalisé, la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique des régions de France sera doté ainsi d’un outil supplémentaire pour définir le projet sociétal de la majorité des paysans bio.

Mais à l’heure où les programmes politiques se confrontent, dans un moment où la question environnementale pourrait bien être au centre des futurs débats électoraux, les paysans bio ont encore montré leur volonté d’intervention dans ces débats, en proposant d’instaurer une «?CARTE VITALE ENVIRONNEMENT?», afin de responsabiliser, éduquer, récompenser chaque citoyen qui veut participer à ce défi pour la planète.


Comment pourrait marcher? cette «?CARTE VITALE ENVIRONNEMENT?»?: les produits de grande consommation, tout particulièrement les produits bio, contribuant au respect de l’environnement seraient dotés de «?points environnement?». Cumulés tout au long de l’année sur une carte à puce qui enregistrerait chaque achat, ces points donneraient droit, lors de la déclaration de revenus, à un crédit d’impôt. Le citoyen comprendra un peu plus encore que s’équiper d’un chauffe-eau solaire ou d’une chaudière à bois, c’est bien, mais que chaque acte de consommation au quotidien est également important. Il redécouvrira le rôle ou l’impact de chaque mode de production et de commercialisation.


Si la participation de tous est nécessaire aux défis qui se présentent à nous pour les toutes prochaines années, alors souhaitons que cette proposition portée par nous producteurs bio fasse débat pour les semaines et mois à venir, afin que le prochain gouvernement ait l’ambition de la mettre en application.

Paris, le 30 novembre 2006


Contact presse: Vincent Perrot, 01 43 38 39 48, 06 84 10 43 79

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